CHAPITRE 1
Un boo marchait vers la capitale, perdu dans ses pensées. Il venait de recevoir son diplôme d’apprentissage pour faire peur. Oui, se disait-il, je suis maintenant un grand peurauloge et ils vont voir de quoi je suis capable. Se boo s’appelle booau se dirigeait vers l’endroit le plus bau de tout le pays, toideville. Il pensait pouvoir trouver du travail là-bas à la hauteur de ses compétences.
A quelques kilomètres de là, s’avançait une jeune Kopae du nom de karafle.
Elle avait décidé quelques jours plus tôt d’aller faire des recherches plus poussées dans l’apprentissage, à la bibliothèque nationale se trouvant à la capitale.
Elle marchait toujours sur le chemin de terre qui menait à sa destination quand
une peur l’a fit sursauter, elle se retourna, une carapace fut projeté à une vitesse incroyable depuis ses mains jusqu’à la source de cette flamme. Elle entendit un cri :
Eh, qui a fait ça ? dit l’inconnu en se relevant, vous êtes kopaien ?
oui, fit karafle failli me fais peur.
Je suis désolé, je ne vous visais pas, je m’entraînais, s’excusa l’homme, je m’appelle booau et je suis boo.
Enchantée, je suis karafle et je viens de karafleur, la ville des kopa, répondit-elle.
Oui, je connais, dit booau, vous allez à toideville?
En effet, faisons la route ensemble, répondit karafle, le coin est dangereux à ce qui paraît et on ne sera pas trop de deux pour repousser un orque ou une bande de voleurs.
Un guerrier se trouvait devant la grande porte en chêne de toideville. Il hésitait à entrer mais il avait besoin de se reposer avant de continuer sa route car il avait marché longtemps.
Il fit le compte de ses pièces d’or. Une nuit à l’hôtel et je m’en vais, pensa-t-il.
Sitôt entrer, plusieurs hommes demandèrent la charité ou du travail, il passa sans faire attention et se dirigea vers l’auberge.
Il demanda une chambre :
A quel nom ? On lui demanda.
yoche, répondit-il, sans petit-déjeuner, merci.
Todbot errait dans cette ville crasseuse depuis plusieurs jours. Il avait besoin d’argent et demandait à chaque guerrier ou aventurier un travail car ce qu’il savait faire le mieux, c’était protéger.
Malheureusement c’était toujours non et ce soir était la dernière nuit qu’il pouvait passer à l’hôtel. Demain il devra repartir.
Mais pour aller où ? Se demandait-il comme à chaque fois qu’il changeait de ville. Personne n’a de travail à proposer, les riches marchands évitent toideville.
Le soleil se coucha et les passants se depecherent de renter chez eux, il n’était pas très prudent de rester dehors la nuit.
Les quatre personnes étaient dans le même bar, et buvaient un café ou un thé selon leurs envies. booau et karafle discutaient ensemble. Yoche reconnu un des mendiants qui lui avait demandé un travail.
Il décida d’aller lui parler :
Bonjour, dit-il, je m’appelle yoche, sais-tu où je pourrais trouver une armurie ?
Ce renseignement a un prix, répondit Todbot.
T’as vraiment besoin d’argent, toi, fit remarquer yoche.
Il allait continuer sa phrase lorsque soudain un gonba des plaines entra dans le bar et hurla.
La panique s’empara des clients mais, d’un seul geste,booau, karafle, yoche et Todbot se levèrent prêt à se défendre. C’est ainsi que leur amitié débuta. Gonba fut très vite vaincu par un ou cou de peur, de saut et quelques coups de carapace et depuis ce jour les quatre aventuriers décidèrent de rester amis.
Ils se racontaient leurs passé, leurs but et leurs rêves. Un jour, tard dans la nuit, yoche leur parla de la quête:
Et c’est pour ça que je suis venu à toideville, j’espère y trouver des indices leur dit-il.
Mais pourquoi il n’y a pas que l’or ? demanda.
C’est la quête que m’a confiée mon père, se renfrogna-t-il.
Une quête, c’est toujours intéressant, dit karafle, mais au fait set quoi ?
Je ne sais pas trop.
Ce serait trop beau, soupira booau, je parie qu’il faut combattre un gonba ou un truc plus gros.
Un gonba ? Mais c’est facile de battre un gonba ! dit karafle, non, nous devons nous attendre à pire.
Attends un peu ! s’exclama yoche, comment ça, nous ?
Maintenant que tu nous en as parlé, on vient, dit Todbot qui n’avait pas tellement ouvert la bouche jusqu'à maintenant, ça m’intéresse.
Oui, et moi aussi je m’intéresse à ces œufs, dit booau, comme karafle j’imagine.
En effet, répondit karafle, et tu dois aider ton père, yoche, tu auras donc besoin de nous.
Ouais ! Rajouta Todbot en passant.
yoche les regarda puis baissa les yeux, il semblait réfléchir. Autant se faire aider et il aviserait ensuite.
Il finit par dire oui.
On part quand ? demanda booau.
Maintenant, c’est évident, répondit en haussant les épaules. Booau lui lança par derrière un regard mauvais.
Simple question, finit il par dire.
Ils prirent leurs baluchons et se mirent en route sous la lumière vacillante du lampe de booau. La Lune était rouge.
Todbot le remarqua et dit :
On va cailler. Personne ne fit d’autres commentaires.
Ils marchèrent toute la nuit et au petit matin décidèrent de faire une pause.
On se dirige vers Lassotiz, la ville de cire, informa yoche.
Booau et karafle s’étaient endormis et yoche discutait avec Todbot.
La ville de cire ? Quel drôle de nom, fit remarquer celui-ci.
Je crois que c’est une ville fantôme, répondit yoche.
On est obligé de passer par là ?demanda Todbot.
Oui, désolé, on est obligé.
Parfait, mais on ne dit rien aux autres sur les démon, d’accord ? dit-il en baissant les yeux.
Yoche, l’air soucieux, l’interrogea du regard mais Todbot garda les yeux baissés.
karafle se réveilla vers midi, elle était dans le brouillard.
Bonjour, dit yoche.
Désolé, je ne suis pas du matin, répondit-elle. Booau se réveilla un peu plus tard
mais beaucoup plus jovial. Tout le monde prit un verre avant de partir.
Alors, on y va ? demanda karafle après avoir bu son café.
Go dit yoche dun ton jovial.
